Les premiers ensilages de maïs sont attendus avant le 15 août
Dans certaines régions, les températures élevées du mois de juin ont permis de compenser le retard pris aux semis. Arvalis recommande de bien identifier la date de floraison femelle, « premier indicateur » de la précocité de la culture.
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Selon les estimations d’Arvalis réalisées au 19 juillet 2023, les premiers chantiers d’ensilage de maïs sont attendus avant le 15 août dans certains secteurs des Pays de la Loire, du nord de la Nouvelle-Aquitaine, de la Bourgogne-Franche-Comté et du Rhône-Alpes. Les semis retardés dans la majorité des zones de production ont été en partie compensés par la chaleur de juin, retrace l’institut technique, qui signale également un « étalement important » des dates de semis au sein d’un même territoire.
Observation
La floraison femelle reste un stade repère clef à noter, rappelle Arvalis. Elle intervient « le jour où la moitié des plantes ont des soies visibles à l’aisselle des feuilles. C’est le premier indicateur de la précocité de la culture. […] Le stade optimal de récolte, lorsque le maïs atteint 32 % de matière sèche (MS) plante entière, se situe environ 600 degrés-jours après la floraison », indique l’institut. C’est pourquoi il recommande de bien noter cette date pour planifier les récoltes, et ainsi améliorer la qualité des ensilages.
« En situation de stress hydrique marqué, le taux de matière sèche du maïs peut évoluer très rapidement et cette évolution est mal prise en compte par les modèles de prévision. Il revient à chaque éleveur de vérifier l’évolution de ses maïs en observant en cœur de parcelle le gabarit des plantes, l’état du feuillage, la présence d’épis plus ou moins fécondés. À noter qu’un diagnostic fiable sur le nombre de grains ne peut être réalisé qu’après trois semaines de floraison », ajoute-t-il.
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